Opération Fête des Mères et des enfants 2010 : A vos craies!

Opération Fête des Mères 2010 : Fête des Mères ... et des enfants - A vos craies ! Mamans prisent dans la tourmente des séparations parentales, qui menons, pour certaines, tout au long de l'année des combats terribles, parfois vains, parfois marqués de succès, nous vous proposons qu'à l'occasion de la fête des mères de dire à vos enfants, parfois loin de vous, parfois près, tout votre amour. De les nommer, de leurs prénoms, à la craie, de manière pacifique et tendre sur les murs de nos villes.

Un graffiti dans votre rue, une photo …, envoyez la sur notre album Facebook où ils pourront d'aventure lire leur prénom (ou sur postmaster[at]soslesmamans.com). Pour les mamans qui craignent le dévoilement, les fratries peuvent être "séparées" afin de limiter le risque de reconnaissance, nous sommes des mères, nous y "retrouveront bien nos petits".

A vos craies les mamans…
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Pétition : pour ne pas oublier les enfants victimes collatérales des violences intra-familiales

Les violences conjugales font plus de victimes chaque année que le cancer du sein … Les enfants sont les victimes collatérales et oubliées des violences intra familiales : pour ne pas oublier les enfants victimes collatérales et oubliées des violences intra familiales SIGNER LA PETITION ICI

675.000 femmes ont été victimes de violences lors des deux dernières années, soit de leur compagnon, soit d'un autre membre de la famille. Alors que les victimes sont souvent reconnues et aidées par le système pénal, elles sont fragilisées et exposées par bon nombre de décisions des Juges aux Affaires Familiales.

En France, on distingue le couple conjugal et le couple parental. On pense donc qu’un mauvais mari peut rester un bon père et, dans de nombreux cas, un homme peut être mis à la porte de son domicile par la justice… mais garder un droit de visite et d’hébergement sur ses enfants !

Des Juges aux Affaires Familiales « estiment généralement que la violence conjugale ne doit pas avoir d’incidence sur les décisions relatives à l’autorité parentale » et « qu’un homme violent sur son épouse ou sa compagne peut être un excellent père ».(1)

Dés lors laisser ses propres enfants, parfois nourrissons (2) à un parent violent, sans que rien ne puisse les protéger durant les droits d’hébergement, est une violence supplémentaire intolérable que la société demande aux femmes et aux mères, sous couvert « d’égalité parentale ».

De très nombreuses femmes se retrouvent devant un choix impossible. Soit elles respectent le droit de visite avec le risque des violences que cela entraîne. Soit elles éloignent leur enfant, et deviennent des délinquantes aux yeux de la loi, passible de correctionnel pour non représentation d’enfant.

« Il faut absolument faire comprendre que vouloir protéger les enfants n’est pas une posture sexiste ou castratrice.» (3)

Autre incohérence d’un système sociaux/judicaire schizophrène, qui rend fou : la victime a la possibilité de se faire domicilier au commissariat de façon à ce que l’auteur n’ait pas connaissance de sa nouvelle adresse et qu’elle soit protégée. Mais la victime peut être condamnée pour n’avoir pas communiqué l’adresse des enfants à leur père, cotitulaire de l’autorité parentale !! (4). Un système non seulement défaillant, mais pervers, car en « prime », car bien souvent ces femmes, ces mères, perdent la garde des enfants au profit du parent agresseur, ou voit leurs enfants placés. (4)


Des Juges aux Affaires Familiales qui rechignent à prendre en compte l’aspect pénal, et bottent en « touche » préférant se référer plutôt à la notion de conflit conjugal. Leurs décisions renvoient les parents aux « vertus » de la médiation familiale.

C’est méconnaître les ressorts de la violence domestique, faite de domination, de manipulation et de mensonges. C’est omettre le rapport de forces en présence, alors que la victime, avilie, insultée, méprisée, est fortement fragilisée et que l’auteur des violences a pour habitude de manier mensonges, menaces et manipulation afin de perpétuer son emprise et d’assurer son impunité.

Notre association de terrain, a, chaque jour, cette réalité à gérer ; des SOS de femmes, de mères, qui non seulement sont victimes, mais qui paient de leur vie parfois, des appels au secours restés vains. (5)

Avec la Fédération National Femmes solidaires nous demandons expressément que la proposition de loi contre les violences faites aux femmes reconnaisse que la violence conjugale est un facteur dont il faut tenir compte pour déterminer la garde des enfants et le droit de visite afin que le Juge aux Affaires Familiales n’expose pas la victime au nom du respect de l’autorité parentale conjointe.

Il doit être impossible qu’un juge prenne la responsabilité de soumettre les enfants a un hébergement ou un mode de garde insécure sous prétexte de coparentalité juridique.

Nous comptons sur votre responsabilité d’élu, et sur votre humanité, pour prendre les dispositions URGENTES qui mettent sous la protection de la République les mères et les enfants soumis à la violence intra familiale.

Sos les mamans
Une association créée par les mamans, pour des mamans et leurs enfants
www.soslesmamans.com

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Source :
(1) Lisa Laonet avocate à la cour de Paris « POUR UNE MEILLEURE PROTECTION DES ENFANTS TEMOINS DES VIOLENCES CONJUGALES »
(2) Affaire Sabrina à Toulouse. Battue, poignardée et séparée par décision de justice, de ses deux enfants âgés de huit mois et deux ans et quatre mois, Sabrina veut se faire entendre. " Je veux que justice soit faite correctement, je suis prête à mourir ici pour récupérer mes enfants." La Dépèche 17 mars 2010
(3) Germaine Watine, vice-présidente de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) interview à l' Express
(4) Affaire Aynour B. Hospitalisée après avoir été victime de violences de la part de son mari, cette mère est orientée par les services sociaux vers l'association d'aide aux femmes battues Sedire, qui l'accueillera avec ses enfants. Son mari la traîne en justice pour "soustraction d'enfants". Elle sera condamnée en premiere audience à 3 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Dunkerque et lors de l'audience du 22 juin 07, le procureur Philippe Olivier la condamnera aussi à verser 800 euros de dommages-intérêts pour ne pas avoir communiqué au père sa nouvelle adresse
(5) Affaire Tanja . Cette jeune mère de 26 ans est assassinée par son ex mari, malgré les 11 mains courantes déposées au commissariat, elle laisse un fils de 18 mois .
Affaire Amel. Une jeune mère de famille de trente-deux ans, harcelée par son ex-mari, battue, retrouvée égorgée dans le sous-sol d’un immeuble de Saint-Louis (Haut- Rhin).Elle avait trouvé refuge auprès de l’association Solidarité femmes, qui vient en aide aux femmes victimes de violences conjugales.
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Proposition de Loi contre les violences faites aux femmes : Et les enfants ???

Proposition de Loi contre les violences faites aux femmes : Et les enfants ??? Une femme et bien souvent une mère, meure tous les 3 jours en France sous les coups de son conjoint. Selon l'Observatoire national de la délinquance, seulement 10% des femmes déposent plainte si l'auteur est ce conjoint, et 8% s'il s'agit d'un autre membre de la famille.
Ces hommes se servent souvent du droit de visite pour continuer leur violence. Notre association, en union avec la Fédération nationale solidarité femmes demande que la restriction des droits de visite ou d'hébergement du parent auteur de violences conjugales, soit inscrite dans Proposition de loi contre les violences faites aux femmes.
En France, 4 millions d'enfants sont témoins de violences conjugales et 235 000 enfants seraient en danger. Les femmes, les mères se retrouvent devant un choix impossible. Soit, elles respectent le droit de visite avec le risque des violences que cela entraîne, soit, elles éloignent leur enfant, mais deviennent alors des délinquantes aux yeux de la loi ! Trop souvent jaugées, jugées, et coupables, mère castratrice, protectrice ou aliénante…Nous demandons d'autre part que dans les situations de dangerosité, les femmes ne doivent plus être dans l'obligation de donner l'adresse où elles résident avec leurs enfants mais une autre adresse de domiciliation (l'association, la police...). Il est en effet fréquent que les violences (allant jusqu'au meurtre) se poursuivent à l'occasion de l'exercice de l'autorité parentale. L'auteur des coups peut ainsi se rendre au domicile au prétexte de voir ses enfants.Nous sommes aussi choquées de voir la garde des enfants enlevés à la victime par la justice complice, et remis au parent agresseur. Ainsi  Sabrina, que l'on retrouve sous sa tente dans une rue de Toulouse le mois dernier, qui, malgré l'agression au poignard sur sa personne par le père, voit ses enfants, deux ans et 8 MOIS, confiés à la garde du parent agresseur, et elle contrainte à des droit de visite de deux jours par semaine.La priorité des femmes qui ont des enfants et qui quittent une relation abusive est d'assurer le bien-être de leurs enfants. Pour certaines d'entre elles, ceci vient avant leur propre sécurité ou toute autre préoccupation. La loi ne rend pas justice à ces femmes 
Nous vous invitons à nous soutenir, en signant notre pétition ICI
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Tanja 26 ans : chronique d'une mort annoncée

Combien vaut la vie d'une femme, d'une mère aujourd'hui en France ? Une fois de plus nous dénonçons la complicité de l'état dans la non assistance à personne en danger sur les personnes des mères et des enfants. Des mères dans ce pays hurlent leurs peurs, leurs souffrances dans une république indifférente et complice.

Tanja 26 ans, maman d'Ibrahima 18 mois, séparée de son conjoint (déjà mis en examen dans une affaire de viols depuis 2006) suite à des violences reconnues par la justice. Elle quitte celui-ci en mai dernier. Il lui reste alors 9 mois à vivre un enfer.

"Planter" à l'arme blanche par le père de son enfant, qui la harcelait, la menaçait, violenté sa vie et celle de son enfant au quotidien, et qui était déjà mis en examen dans une affaire de viols depuis 2006.

11 mains courantes auprès des services de polices, des appels au secours auprès du préfet, du maire, de l'officier judiciaire chargé de contenir la violence du père, des témoignages qui attestaient du danger…
Pour toute réponse un silence de mort !

« Je vais te tuer »
"Depuis six mois, Tania se rendait systématiquement chaque semaine (...) au commissariat pour les prévenir des menaces qu'elle subissait" de la part de son ex-concubin, a indiqué Maître Mechoucha Robin, sur Europe 1. Il s'agissait "de menaces de mort", a-t-elle assuré, précisant que l'ex-compagnon employait "des mots très simples: je vais te tuer". "On l'entendait à peine", a relevé Me Mechoucha Robin: "il a fallu qu'elle se rende plusieurs fois au commissariat avant qu'on accepte de prendre sa plainte".

La victime "allait même jusqu'à appeler le contrôleur judiciaire pour lui faire part du fait que (son ex-compagnon) ne respectait pas l'interdiction, qui lui était faite d'entrer en contact avec elle, en vertu du contrôle judiciaire auquel il était soumis. "Et là, elle n'a toujours pas été entendue", a souligné l'avocate. Si elle l'avait été, "peut-être qu'aujourd'hui elle serait encore en vie", a assuré l'avocate, qui représente le père et le frère de Tania. (Source AFP)

Les responsables ? Personne. Ni la police, ni le maire, ni le préfet, ni le procureur

Police : Depuis des mois la mère signalait à la police et à la justice ces menaçes de mort. Son frère témoigne : « Elle est allée voir la police avec son portable pour leur montrer les SMS et les messages de menace. » « Il avait l'interdiction de résider dans le Val-de-Marne et pourtant tous les jours il venait devant chez mon père où ma sœur s'était réfugiée », précise t'il. Selon lui, la police était venue au moins une fois sur les lieux et était repartie sans rien faire.

Contrôle judiciaire
Face à l'inertie de la police, elle est même allée jusqu'à « appeler le contrôleur judiciaire pour lui faire part du fait que son ex-compagnon ne respectait pas l'interdiction qui lui était faite d'entrer en contact avec elle, en vertu du contrôle judiciaire auquel il était soumis

Le maire : le maire de Fontenay-sous-Bois Jean-François Voguet l'avait reçu le 23 oct, et vu les multiples mains courantes qu'elle avait déposé à la police. Plus d'un mois apres celui-ci demande un "un examen bienveillant, en urgence" du dossier au préfet du Val-de-Marne. Jamais celui dernier ne répondra.

Procureur : le parquet de Créteil a défendu sa "réactivité" dans cette affaire. Le procureur a reconnu que le suspect vivait chez ses parents à Fontenay-sous-Bois, mais il a ajouté que «ce point-là ne concerne pas l'affaire du meurtre» et est «antérieure» à la rencontre entre la victime et son ex-compagnon. Condamné le 9 février à quatre mois de prison avec sursis assortis d'une interdiction d'entrer en contact avec la mère d'Ibrahima, en dehors des jours de garde. Selon le procureur, «cette interdiction a été respectée» jusqu'au jour du meurtre.

Le maire, Jean-François Voguet aurait alors écrit au préfet du Val-de-Marne le 26 novembre 2009
"Aujourd'hui Madame Pozgaj Tanja se bat quotidiennement pour garder une dignité plus que mise à mal et protéger son enfant, ayant reçu des menaces de mort par son ex-mari. Cette jeune femme cherche donc une solution de logement sur l'ensemble du département, en dehors de Fontenay, préservant ainsi sa vie, son fils et sa famille", avait aussi écrit le maire, selon Europe 1. Jamais la préfecture ne répondra à cette demande.


[Un parent violent devrait suivre dans un programme de soin et avoir accès aux enfants dans le cadre d'un point de rencontre (même s'il y aurait beaucoup à dire sur ces structures et leur professionnalisme). L'autorité parentale ne devrait pas être partagée dans ces cas précis.]

Juste un scandale de lire dans les colonnes des journaux ces personnes se rejeter leurs dysfonctionnements, leurs incompétences dramatiques. Quand des mères appellent la justice à leur secours, pour elles et leurs enfants, elles ne sont pas prises au sérieux. Suspectées d'en faire trop, de surprotéger leurs enfants pris en otage de l'autorité parentale conjointe. Laisser des enfants à un parent reconnu violent est une hérésie, qui mènent des mères en prison pour "non représentation d'enfant". Certaines vivent l'impensable, le meurtre de leur enfant par un père qui refuse une séparation fondée souvent sur des faits de violences.
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"SOS Les Mamans" aux Etats Généraux de la Femme 2010

Quarante ans après la tenue des premiers états généraux de Elle, en 1970, et après sept mois de débats et des rendez-vous dans cinq villes de France où de nombreuses femmes ont pu prendre la parole, ELLE clôture les Etats généraux de la femme 2010, à Sciences Pole 7 mai . Notre association a participé à cet événement majeur.
Les mères au coeur des inégalités, et des pressions...
Les luttes des femmes sont, hélas, toujours d'actualité, et bon nombre d'entre elles ont à mettre en avant, encore et toujours, beaucoup de force et de courage pour gérer des situations parfois difficiles, dés fois dramatiques. Travail à temps partiel subi, salaire inégaux, paupérisation croissante, séparations,… les femmes (et beaucoup d'entre elles sont mères) avancent péniblement dans une société qui les jugent, plus qu'elle ne les soutient.
Des mères de plus en plus fragilisées par le système
Elles représentent 54% des personnes prise en charge avec leurs enfants, par le secours catholique en 2009.
Des mères qui ont du mal à percevoir des pensions alimentaires pour leurs enfants ; selon le Senat, " (..) seulement 15 % des familles monoparentales avec un seul enfant âgé de - de 3 ans en bénéficient, et 41 % pour les familles de deux enfants de + de trois ans. " Il faut savoir que le montant moyen des contributions alimentaires s'élève à 150 euros.
Ce n'est pas pour autant qu'on ne leur a pas demandé de partager leurs allocations familiales dans le cadre d'une séparation parentale (en cas de garde alternée) comme d'ailleurs leur bonification retraite au titre de la maternité, pour pallier à une " discrimination " homme/femme, alors qu'on sait qu'aujourd'hui les femmes (qui touchent une retraite) touchent 60% de la retraite moyenne des hommes, et que parmi les retraités qui touchent moins de 500 euros par mois, 83% sont des femmes.
Des discriminations qui ne sautent visiblement pas aux yeux de la Halde !
Des mères de plus en plus séparées aussi...
Dans les années 60 un couple sur 10 divorçait, aujourd'hui c'est un sur trois, et un sur deux dans les grandes villes. Cette donne a profondément changé le cadre de la famille avec son cortège de souffrances dans tous les cas, et de procédure judiciaires dans bien des cas. C'est le constat que nous faisons, aux prises tous les jours aux appels de mamans dans des situations de violences, de harcèlement, de danger, qui n'arrivent plus à protéger leurs enfants parfois.
Une femme et bien souvent une mère, meure tous les 3 jours en France sous les coups de son conjoint. Selon l'Observatoire national de la délinquance, seulement 10% des femmes déposent plainte si l'auteur est ce conjoint, et 8% s'il s'agit d'un autre membre de la famille,
* Ainsi Tanja cette jeune mère de 26 ans assassinée par son ex mari, malgré les 11 mains courantes déposées au commissariat, elle laisse un fils de 18 mois.
* Aynur, victime de violences conjugales qui se réfugie auprès d'une association avec ses enfants, à l'insu de son mari, et qui, en première audience, est condamnée à 3 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Dunkerque et 800 euros de dommages-intérêts pour ne pas avoir communiqué au père sa nouvelle adresse.
* Ou encore Sabrina, que l'on retrouve sous sa tente dans une rue de Toulouse le mois dernier, qui, malgré l'agression au poignard sur sa personne par le père, voit ses enfants, deux ans et 8 MOIS, confiés à la garde du parent agresseur, et elle contrainte à des droit de visite de deux jours par semaine.
Il faut savoir que la justice familiale ne prend pas en compte les violences conjugales (deux procédures différentes), et ces violences perdurent à l'occasion de l'exercice de l'autorité parentale.
En France, 4 millions d'enfants sont témoins de violences conjugales et 235 000 enfants seraient en danger. Les femmes, les mères se retrouvent devant un choix impossible. Soit, elles respectent le droit de visite avec le risque des violences que cela entraîne, soit, elles éloignent leur enfant, mais deviennent alors des délinquantes aux yeux de la loi !
Nous rejoignons dans sa demande, la Fédération nationale solidarité femmes, et sa représentante Françoise Brié, qui souhaite que la loi contre la violence faite aux femmes aille plus loin, et revoie de fait l'autorité parentale d'un parent agressif.
Enfin si l'IVG fait couler beaucoup d'encre dans les mobilisations féministes, les mères séparées elles, craignent plutôt l'EGV.
L'éloignement Géographique Volontaire, encore un " concept à charge" pour des mères, déjà taxées de fusionnelles, voire d'aliénante, qui fait que les femmes peuvent très facilement perdre la garde de leur(s) enfant(s) pour un éloignement géographique dû à la recherche d'un emploi ou d'une mutation professionnelle.
De la précarité en plus à gérer, ou le retour du patriarcat ?
En savoir plus : http://www.elle.fr/elle/Societe/La-parole-aux-femmes
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Désinformation sur la résidence alternée au coeur d'un déjeuner-débat au Sénat

La proposition de Loi Maille Decool vient de faire l'objet d'un déjeuner-débat au Sénat. Elle vise à instaurer une résidence alternée par défaut à laquelle nous nous opposons initiée par des associations de pères vient de faire l'objet d'un déjeuner-débat au Sénat. Alors même qu'un large consensus des spécialistes en santé mentale infantile conditionne la résidence alternée à un certains nombre de critères dont l'âge de l'enfant ou l'entente parentale, les arguments présentés pour défendre ce projet visant à instaurer une résidence alternée par défaut extrêmement dangereuse pour les enfants, sont des contre-vérités. En effet, dans aucun pays au monde la résidence alternée égalitaire n'est imposée par « défaut ».

" La garde alternée par défaut est dangereuse pour les enfants - loi Maille Decoll
Deux députés, Messieurs Richard Maille et Jean-Pierre Decool ont présenté un projet de loi qui veut rendre la résidence alternée égalitaire obligatoire par « défaut », autrement dit dès qu’un père l’exigera et quel que soit l’âge de l’enfant ou le contexte parental. Ce projet de loi initié par des associations de pères vient de faire l’objet d’un déjeuner-débat au Sénat. Alors même qu’un large consensus des spécialistes en santé mentale infantile conditionne la résidence alternée à un certains nombre de critères dont l’âge de l’enfant ou l’entente
parentale, les arguments présentés pour défendre ce projet extrêmement dangereux pour les enfants, sont des contre-vérités.
En effet, dans aucun pays au monde la résidence alternée égalitaire n’est imposée par « défaut ».
La Californie qui fut le premier pays à voter une loi en 1979 avec présomption de résidence alternée égalitaire a du faire marche arrière et amender sa loi en 1994 pour ne plus valider que les résidences alternées demandées conjointement et librement par les deux parents. Dans la majorité des Etats américains, « les tribunaux concluent que la garde partagée n’est pas appropriée quand les parents ne peuvent collaborer » (cf ; Maître Michel Tétrault, congrès de l’Association Québécoise pour la Santé Mentale du Nourrisson (WAIMH) 2007). Dans une étude sociologique de la CNAF, 2008, il est rapporté que le recensement de 2004 aux Etats Unis évaluait le nombre de résidences alternées (pas forcément égalitaires) dans une fourchette de 11 à 17 %.
En Suède, non seulement la résidence alternée égalitaire est minoritaire mais selon le Réseau Judiciaire Européen, la mère a l’autorité parentale exclusive si les parents ne sont pas mariés, sauf accord contraire des parents. Il en est de même au Danemark, Norvège ou Finlande. Au Canada, selon le professeur de psychologie et médiatrice Francine Cyr, la « garde partagée » inclut tous les rythmes comme par exemple la semaine chez un parent et le week end chez l’autre, mais la garde partagée à temps égal ne représente que 2 % des cas.
Enfin, prétendre que les pères participent pour moitié aux tâches familiales est démenti par toutes les études sociologiques : INED 2009, Rapport Tabarot 2008, DREES 2007, CEREQ 2007. Sur la totalité des congés parentaux, presque 99 % sont pris par les mères, 1 % par les pères. Par ailleurs, il est faux d’affirmer que les pères sont aujourd’hui victime d’une justice sexiste.
Sur la totalité des résidences alternées 81 % sont demandées en accord parental. Dans les 20% qui restent, soit le juge l’impose, soit il impose des droits de visites et hébergement élargis. La majorité des pères ne demandent pas de résidence alternée, le plus souvent par respect de leur enfant ou parce que leur agenda ne leur permet pas de prendre en charge un enfant non autonome.
Il est profondément inquiétant que des députés qui sont aussi des législateurs puissent se laisser abuser à ce point et ne fassent aucune vérification des informations qu’ils avancent pourtant, comme justificatifs. Ceci est d’autant plus inexcusable lorsqu’il s’agit de défendre un projet aussi dangereux pour les enfants, alors qu’aujourd’hui – même, nombre de jeunes enfants et parfois très petits, sont déjà soumis par le pouvoir judiciaire à des résidences alternées qui les rendent malades.
Jacqueline Phélip - Présidente de « L’Enfant d’Abord » lenfantdabord.org - Auteure du 'livre noir de la garde alternée' Dunod, 2006 - Contact : association[at]lenfantdabord.org "
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"Non" à l'imposition d'une résidence alternée par défaut pour les enfants de parents séparés (Proposition de Loi Maillé Decool)

NON à l'imposition d'une résidence alternée pour les enfants de parents séparés par défaut ! (Proposition de loi des députés Richard Mallié et Jean-Pierre Decool) Connaissant la réalité du terrain comme la souffrance de certains enfants mis en " alternance " sans considération d'âge, de distance des foyers ou de contexte familial violent. Considérant le refus de tenir compte de l'investissement et la prise en charge des enfants, par le parent demandeur AVANT la séparation. Sans oublier les très graves conséquences d'une mise en place de garde alternée forcée par la justice, en cas de violences familiales ou de maltraitances sur les enfants, nous sommes fondées à nous demander si " l'intérêt supérieur de l'enfant " est bien l'enjeu majeur de ce type de demande.
Nous, mamans et citoyennes, sommes tout a fait opposées à ce que la loi aille plus loin, à la seule demande d'associations de défense des droits des pères séparés !
Les modes de garde proposés aux familles doivent respecter ces principes les libertés individuelles. Nous sommes donc hostiles à ce qu'une formule précise d'hébergement, quelle qu'elle soit, apparaisse un jour dans un texte de loi comme la règle de base par rapport à toutes les autres. Cela nous semblerait une ingérence excessive de l'Etat dans le privé des familles, basée sur un doute et une méfiance quant à la capacité des parents à veiller sainement sur leurs enfants ... Signez la pétition " Garde alternée : pas de consécration sans limite ! "
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